New-York ou ce voyage qui comptait tant, par une entrepreneur addict

Ceci n’est pas un billet d’humeur marketing, mais un article qui relate (longuement) un séjour de 5 jours à New-York, Big Apple de son petit nom. 

C’est un voyage qui s’est fait à 2, avec le but de profiter de la ville, de son ambiance, du mode de vie et de son architecture. 

Vous y trouverez les points d’intérêts visités, vus, les cafés / restaurants testés, le retour sur l’hôtel, les moyens de transport utilisés. Mais aussi ce que nous avons aimé et moins apprécié. 

Bonne lecture à toutes et tous. 

LES ÉTAPES du séjour 4 nuits / 5 jours 

Les parcs new-yorkais : une ville pas particulièrement verte, et pourtant 

Le parti pris a été de découvrir la ville de l’extérieur. Le temps était avec nous (entre 19 et 25 degrés la journée), nous en avons profité pour marcher et faire du vélo. 

Bien que New-York soit une ville bétonnée et où l’émission de CO2 n’est pas un sujet, vous y trouvez de nombreux parcs. Central Parck est, comme son nom l’indique, central et les autres grands espaces de verdure sont quand à eux à côté de l’eau. 

Nous avons visité ou sommes passés dans les parcs suivants : 

• Central Park
• Hudson Park
• WASHINGTON SQUARE PARK
• BATTERY PARK
• LITTLE ISLAND
• Brooklyn Bridge Park
• Bridge Park
• Domino Park
• Marsha P. Johnson Park 

Central Park est accessible à vélo UNIQUEMENT sur certaines pistes cyclables. S’assurer de bien les emprunter. 

Les buildings 

J’ai peur du vide ! Partant de ce postulat nous avons décidé de nous rendre aux pieds des buildings et de profiter de leur base. Nous avons pu voir les plus connus tels que : 

• FLATIRION BUILDING (1er building construit sur New-York, ne se visite pas)
• ROCKEFELLER Center
• EMPIRE STATE BUILDING 
• NEW YORK STOCK EXCHANGE 
• …

Et la SKYLINE est superbe ! Dès que vous prenez un peu de distance, vous la redécouvrez. Que vous alliez sur Staten Island, que vous soyez sur le Brooklyn Bridge, ou encore à Brooklyn ou à Greenpoint, la skyline vous impressionne ! Chaque point de vue est différent. 

Les Points d’intérêts : 

• CATHÉDRALE SAINT PATRICK : un bijou ! Encore une fois les américains vous surprennent. Située en plein centre entre 5 buildings, la cathédrale vous rappelle l’ambivalence de cette ville.
• LA STATUE DE LA LIBERTÉ (avec le ferry gratuit vers Staten Island) : encore une fois nous avons décidé de ne pas rentrer dans un musée. Nous avons pris le ferry gratuit vers Staten Island. Nous nous sommes arretés au centre commercial, avons bu un café, admiré la vue sur Manhattan et repris le ferry. 
• PUBLIC LIBRARY : un passage devant pour le plaisir des yeux. Encore une merveille d’architecture, avec un parc à l’arrière et en fond TIME Square. 

Les quartiers ou comment se perdre dans les quartiers de New-York

Nous avons adoré flâner à pied ou déambuler à vélo dans les quartiers de New-York. 

Tous sont à découvrir ! Tous ont leur spécificité, leur population, leur “habitude” de vivre, leurs odeurs, leur architecture, leurs boutiques … 

Nous avons pris un nombre incalculable de cafés sur des terrasses, de thés glacés. S’arrêter dans un bar juste parce que c’est sympa ou manger parce que la carte semblait sympa… 

Entre les grandes avenues, les rues étroites de Wall Street, les rues piétonnes de Chelsea Market, les rues pavées de Brooklyn … Le plaisir de se perdre, de refaire des détours, de repasser, de découvrir, de se poser sur une marche face à la mer ou sur un banc dans un parc, ont été plus fort que d’aller visiter les musées. 

Les quartiers découverts : 

Voici les quartiers dans lesquels nous sommes allés : 

• TIME SQUARE : à faire pour le clin d’oeil, le cliché, la photo, les souvenirs des films et séries …
• FINANCIAL DISTRICT / WALL STREET : incroyable, entre ancien monde et nouvelle architecture… se perdre dans le dédale des petites rues étroites est à faire. 
• 5TH AVENUE : la plus grosse déception de ce voyage. Tellement bruyant et sans intérêt. 
• SOHO / LITTLE ITALY (rapidement) : très sympa. Nous n’avons fait que passer, mais le quartier est à faire de nuit … pour ses soirées. 
• CHELSEA : LE vrai coup de coeur ! C’est un village dans la ville. J’ai tout aimé, l’ambiance, les boutiques, le café, les bâtiments, Chelsea Market … A FAIRE ! 
• GREENWICH Village (appartement de Monica, appartement de Carrie, Caserne de Ghostbuster) : Vraiment sympa car c’est une sorte de bulle en plein milieu de la ville. Plus de verdure, rues pavées … New-York comme nous pouvons le voir dans les séries, à l’écart de la folie de TIME SQUARE
• TRIBECA : très sympa, très tendance.
• DUMBO & BROOKLYN : C’est New-York sans le bruit. Nous avons adoré ! Le berceau de la culture Hipster. Lors de notre prochaine visite nous trouverons un lieu où dormir dans ce quartier ! C’et sur ! 
• WILLIAMSBURG & GREENPOINT : Une sorte de quartier banlieue. En pleine rénovation, le quartier est très vert, très calme, plus éthique et plus responsable.

Le MET, seul musée visité

Cela aussi a été un parti pris lorsque nous avons vu le temps prévu sur les 5 jours. Soleil, pas trop chaud, ni trop froid, donc visite de New-York à l’extérieur. Nous assumons ce choix et le recommandons vivement. Cela nous a permis de vivre un peu, l’ambiance de la ville. 

Par contre LE MET était une étape évidente de notre séjour à New-York. A lui seul, il faudrait 2 jours pour tout voir et tout apprécier. Nous avons fait le choix de visiter les parties suivantes : 

• Égyptienne : Incroyable ! C’est à vous en couper le souffle ! Vous y trouvez un temple et une mastaba (les tombeaux des pharaons avant les pyramides telles que nous nous les représentons), dans le musée. Les vrais de vrais, reconstitués, en plein musée.  
• Asiatique (Chine et Japon (Samouraï)) : je n’avais jamais vu d’aussi belles armures et de sabres Samouraï, dont certains datés de plus de 1000 ans. Des murs de temples bouddhistes centenaires, des statues de 10 mètres de haut. Simplement époustouflant. 
• Médiévale : et oui, les premiers conquistadors ont laissé à l’Histoire des Amériques, leurs armures. Quelques achats d’armures, telles que celles d’apparat d’Henri II, Roi de France. 
• Les Arts décoratifs américains :  : vous y trouverez sur un étage, des centaines de raques, remplis de meubles, vaisselles, tableaux, linges de maison, bijoux, argenterie … ayant appartenu à des familles arrivant du vieux continent. Des pièces meublées entières, complètes sont présentées dans cette collection permanente du MET. 
• Peintres européens : celle qui m’a le plus émue ! J’ai découvert une collection de Manet, Monet, Degas, Rembrandt, Cézanne, Le Gréco, Van Gogh, Courbet, Renoir, Pissarro, Toulouse Lautrec, Canaletto, Rubens, Vermeer, Goya, ainsi que l’une des épreuves de “La petite Danseuse de 14 ans” , exécutée par le fondeur, Adrien-Aurélien Hébrard. A voir, à découvrir, pour l’Histoire, pour la beauté des gestes 
• Amérindienne : assez pauvre pour un peuple entier qui a été décimé par les colons (1 pièce unique, au fin fond du musée, pour 56 mio d’autochtones tués en 110 ans env.). Malgré tout, les quelques pièces exposées sont belles. Nous y avons découvert le premier kWay®, en intestin de phoque, datant de 1910. Quelques pièces dignes des plus grands stylistes de haute couture qui datent du fin du XIXème siècle. 

*https://www.slate.fr/story/173067/drame-colons-amerindiens-changement-climat#

NOTE : Pour l’exposition Karl Lagerfeld A line of Beauty, il y avait trop d’attente et nous venions de passer 3 heures à déambuler dans les couloirs du MET, après 45 km en 2 jours.. Nous avons préféré passer et finir la visite par la partie Asiatique. 

A ne pas manquer ! Leur collection de MONET est époustouflante ! 

Le temple et la tombe (mastaba) sont incroyables ! 

Prenez avec vous un plan à l’entrée ! Pour sortir, c’est une nécessité ! 

Les plus à ne pas manquer : 

• MATCH DES METS AU CITI FIELD : en mai vous avez le choix entre les PlayOffs et le baseball. Bon à 4000$ la place pour un match de NBA playoff,  c’est vite vu … Nous avons choisi le baseball : Les Mets contre Tampa Bays. Au Citi Field ! 45 000 places, un mardi soir, ¾ du stade plein ! Une ambiance de feu ! 5 home run ! Merci ! 
• ALADIN au New Amsterdam Theater : dès que j’en parle, j’ai en la chaire de poule ! Ce spectacle musical est splendide ! C’est de toute beauté ! Si je vous dis qu’ils ont réussi à faire voler le tapis volant ? Au dessus de la mer ? Le Génie est aussi génial que dans le dessin animé et le film ! Tous les spectateurs, après la scène d’ouverture étaient débout ! Les musiciens ont été sensationnels ! Ils ont même réussi à y ajouter la magie de la musicalité de broadway. Ce fut simplement sensationnel, dans un lieu historique et magnifique !
• HARRY POTTER shop : étant fan c’était OBLIGATOIRE ! Et rien que le magasin est une attraction à part entière. A faire … Fan #only
• NBA Shop : pour le fun et les souvenirs
• MLB Shop : à faire pour le côté souvenir, et  pour être aux couleurs des METS lors du match contre TAMPA Bays Rays 
• OCCULUS : Centre commercial particulier dans lequel nous sommes allés déjeuner le dernier jour. Une sorte de Urban Food Court y était proposée : street food à gogo ! Nous nous sommes régalés dans une ambiance bruyante et odorante … New-York style baybay. 
• GROUND ZERO : je n’ai pris aucune photo du Ground Zero. Le moment que nous avons passé là-bas était hors du temps. 
• GARE CENTRALE : pour son plafond, ses escaliers, son horloge, son panneau d’informations, ses étoiles, ses drapeaux ! Elle est à visiter !
• PEBBLE BEACH : petite pause devant la skyline en fin d’après-midi, très sympa.
• LA HIGH LINE : 3,72 km de verdure créés sur une ancienne ligne ferroviaire,  “Elle passe par Gansevoort Street, trois pâtés de maisons en dessous de la 14th Street, dans le Meatpacking District, à travers Chelsea jusqu’à la limite nord de West Side Yard sur la 34th Street près du Javits Convention Center. Un éperon clos s’étend au-dessus de 30th Street jusqu’à Tenth Avenue.” sources WIKIPEDIA
• LITTLE ISLAND : un petit bonheur qui donne sur la Hudson River, en plein milieu du tumulte de la ville ! J’aurai pu y passer une après-midi entière au soleil avec un café, un livre et un ordinateur. 

LES RESTAURANTS & CAFÉS testés et appréciés à New-York

• Restaurants : 
  • Empire Stores Brooklyn est à faire ! hot dog, pizza, french fries, sushi, fish and chips, cocktails, mocktails, pâtisseries et cafés au rdc à l’étage la terrasse avec un bar et 5 restaurants (italien, japonais, hot dog et plateaux de viande).
  • Food Court à l’Oculus 
  • Bar dans les rues perpendiculaires à Time Square 
• Cafés : 
  • Time Square : Grind The NYC Coffee Shop  : leur café est à tomber ! Leurs breakfasts aussi ! 
  • PUEBLO QUERIDO (Café de Folie et des plats sans gluten car beaucoup de plats à base de farine et de maïs)
• L’Hôtel : POD TIME SQUARE : concept de mini chambre en mode capsule avec des espaces à vivre communs en bas (restaurant, salon, salle d’attente, terrasse). Le personnel était très à l’écoute et plein de bons conseils. La petite taille de la chambre donnait envie de sortir et de profiter de la ville.  

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LE VÉLO, c’est recommandé ! 

NOUS AVONS GAGNÉ 1 journée sur le planning initial grâce aux vélos. 

Gros coup de cœur de ce voyage ! Le vélo est un super moyen de transport en plus d’être éco-responsable, il permet de visiter New-York complètement différemment. Certes, nous avons eu 5 jours de très beau temps (pas une goutte de pluie), ce qui facilite grandement son utilisation.

A pied c’est comment ? 

Avant de parler VÉLO parlons de la visite de New-York à pied. 

En moyenne sur les 5 jours nous avons fait 18 KM par jour à pied. 

Le reste des KM a été fait à vélo (entre 7 et 11 km de vélo par jour), alors prévoyez :

• des chaussures qui vous permettent d’engloutir tous ces km à pied.
• mais aussi des pansements à ampoules si vous êtes sensibles
• ainsi que de bonnes chaussettes
• et votre sac à dos (confortable)

Le métro / bus est aussi une bonne solution, il est ouvert 24/24h et 7/7j. Le trajet est d’environ $3 et il vous faut acquérir une METROCARD que vous chargez d’un montant (proposé par le système). 

Nous avons sillonné New-York à 2 adultes. Dans le cas où vous avez des enfants (de – de 8/9 ans), prévoyez de prendre (sur le bon coin par exemple) des carrioles. 

En plus de transporter les affaires, les enfants pourront s’y reposer pendant les longs trajets à pied que vous ferez. 

Le vélo à New-York avec CitiBike

Le vélo à New-York c’est top mais c’est un petit budget. 

Tout se fait via l’application (cf plus bas) et c’est très très simple d’utilisation. 

À la mode new-yorkaise, moins vous l’utilisez, plus c’est “gratuit”. 

Et la gratuité se paye : 30 min gratuites pour $4,18 (frais de déblocage) et après ces 30 minutes, vous payez $0,25 par minute. 

Beaucoup de stations partout dans la ville  : 1300 stations CITI BIKE.

NOTE : il peut-être difficile de trouver de la place pour rendre son vélo (surtout le matin dans le quartier financier). Pensez à bien utiliser l’application et privilégier les stations avec plus de 4 places disponibles (cf ci-dessous)

L’application CITI BIKE est très bien faite ! 

En effet, très facile à télécharger, très facile à utiliser, c’est d’une simplicité sans nom ! 

Rendez-vous sur votre Apple Store, recherchez CITI BIKE, rentrez votre identité et vos coordonnées bancaires ou autorisez le paiement par apple pay, utilisez votre vélo ! 

Pas à pas ça donne : 

• ouvrez l’application,
• grâce à l’application trouvez la station la plus proche de votre localisation,
• rendez-vous sur le lieu indiqué (privilégiez les stations de plus de 5 vélos disponibles) ,
• choisissez soit des vélos normaux ou électriques (personnellement nous n’avons fait que du vélo normal. A savoir que les BIKE ROUTE privilégient les vélos normaux (pas électriques).
• vérifiez tout de même la selle (en la réajustant) et les freins,
• scannez le QR code sur le guidon, 
• validez le paiement APPLE PAY,
• déverrouillez, vous pouvez rouler ($4,18 de frais de déverrouillage),
• roulez, 
• trouver la station la plus proche de votre point de rdv (privilégiez les stations avec plus de 10 places disponibles),
• emboîtez votre vélo, 
• l’application vous envoie un message avec le nombre de miles, et vos frais, 
• laissez un commentaire sur votre trajet (important notamment si vous avez un vélo endommagé),
• marchez,
• recommencez.

NOTE : nous avons pu monter le pont WILLIAMSBURG BRIDGE à vélo, voies vélos dédiées sur le haut du pont (cf ci-dessus). Le BROOKLYN BRIDGE se fait aussi à vélo mais c’est moins sympa.. 

En conclusion : Donc faire du vélo à NYC nécessite beaucoup d’attention, à gauche, à droite, devant, derrière, mais reste une super alternative aux transports en commun et à la marche. 

LE RESSENTI après ce voyage à New-York

Les prochaines lignes sont très personnelles. En aucun cas elles souhaitent remplacer les écrits sociologiques, économiques, sociétaux, économiques et scientifiques. 

Cette ville est fascinante ! Elle vit tout le temps ! Sans interruption. 

Après 4 nuits sur la 9ème, au 14eme étage du POD HÔTEL, je vous assure qu’elle est toujours en vie ! Elle ne s’arrête jamais. C’est à en donner le tourni ! 

La Ville NON STOP 

Je n’ai pas bien compris le rythme de la ville, des habitants et des travailleurs. Ce qui est certain c’est que tout va à 100 à l’heure. Tout le temps ! 

Du dimanche au samedi, du matin au … matin suivant. 

Vous allez en effet avoir un peu de répit entre 23h00 et 06h00 mais la circulation reste continue, la vie nocturne suit son cours. 

Les habitants courent (footing) dès 06h30, continuent leur journée avec un café et un petit déjeuner à emporter, qu’ils mangent en allant au bureau. 

Ils ont l’air de travailler de 10h00 à 17h00, un peu en non stop (pour ceux qui travaillent dans les bureaux). Pour se retrouver ensuite dans un bar ou un restaurant entre amis ou collègues. Certains pratiquent encore un peu de sport au vu des salles de sport pleines après 18h00. 

Apparemment ils achètent leur repas du soir déjà tout fait. Cuisiner n’est pas leur priorité. 

Puis cela recommence. 

Et je ne parle pas de tous les autres travailleurs dans les cafés, restaurants, hôtels, dans les rues qui eux travaillent tout le temps. 

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Une ville bruyante toutes sirènes hurlantes. 

C’est ce qui m’a le plus frappé ! Le bruit. Tout le temps ! À toute heure ! Sans interruption. 

Sirènes, Klaxons, Métro, Sifflets, Voitures, Démarrages en trombe, Motos, Voix, Musiques …. En pleine journée vous y rajoutez le son des travaux. 

Tout est bruit. 

Sur la 5ème il m’a fallu rentrer dans un magasin pour ne plus entendre le bruit. 

La 5ème avenue est un exemple frappant : c’est incessant.

La Pollution 

Des déchets partout 

En somme vous avez des poubelles partout, des personnes qui balayent, des camions poubelles qui tournent toute la journée… mais la rue est vraiment sale. 

C’est terrible. Time Square, la 5ème et la 8ème, toutes les rues emblématiques sont envahies par les déchets, les sacs poubelles débordants et jetés à même le trottoir. Ils se trouvent devant des restaurants, là où passent les piétons, les touristes, les vélos, les voitures. 

Et pourtant certains quartiers sont plus propres que d’autres (Brooklyn, Upper Side, Central Park …). Les parcs sont à contrario très propres. 

Vous verrez par contre, peu de déjections de chien (et les new-yorkais sont pet lovers à mort) mais un nombre incalculable de plastique par terre : cups de café, verres, sacs plastiques, autres. 

La consommation de plastique 

Le plastique est consommé au quotidien, 4 fois par jour minimum : 

• Café en tasses plastique ou carton (pas forcément recyclé), 
• les papiers qui entoure votre lunch, repas, autre gourmandise 
• les couverts en plastique, dans du plastique 
• les fruits dans une coupe en plastique 
• les bouteilles en plastique (partout)
• les verres à usage unique

Et je ne vous parle pas de ce que vous trouvez dans les commerces comme emballages plastiques. C’est indécent. L’usage unique est indécent.  

C’est quoi déjà la neutralité carbone ? 

Je ne suis pas certaine que le new-yorkais soit sensible à cela. Entre les voitures, partout, les travaux, tout le temps, les visites de New-York en hélicoptère, les ferries à mille à l’heure, la viande à tous les repas, les déchets laissés par terre après un match de Baseball, les décharges “sauvages” en pleine ville (dans les quartiers les plus pauvres). 

Cela donne l’impression d’avoir 20 ans d’avance sur eux à ce sujet. 

Je ne comprends pas que les tours en hélicoptère soient encore autorisés. Et comment autant de voitures, camions, peuvent accéder ainsi au centre ville de cette manière. J’ai eu beaucoup de mal avec cela. 

La drogue

C’est la première fois de ma vie que je vois les ravages de la drogue.  La Crise des Opioïdes est d’une réalité fracassante. J’ai vu des zombies et je ne savais pas quoi faire. 

Les personnes ne mendient pas dans les rues. Si vous souhaitez “travailler” vous trouverez de quoi travailler. La “pauvreté” ne se voit pas comme à Paris ou à Strasbourg.  Mais les effets de la drogue sont terriblement visibles. 

La gratuité se paye toujours : 

Du sourire et de la gentillesse des commerçants et des employés, aux 30 min gratuites de vélo, aux suppléments “level up” tout se paye ! Même la gratuité. 

New-York ou folie des grandeurs

New-York ou le prix des “bonnes” choses, tel que le prix : 

• d’un loyer, 
• du café,
• des fruits
• pour un repas
• des médicaments
• d’un voyage à vélo 
• d’une entrée au stade
• d’une salade 
• du ticket de métro
• …

Et tout est grand, majestueux, le meilleur de New-York, le meilleur des USA … Le plus haut, le plus beau. C’est New-York Baybay.

La consommation, un mode de vie 

Il nous a fallu acheter du paracétamol pour un mal de tête. Fort heureusement, notre hôtel se trouvait à 50 mètres d’un CSV®, enseigne de pharmacie. 

Lorsque nous sommes rentrés dans le shop nous avons pu trouver : des bonbons, des gâteaux, des chocolats, des boissons gazeuses, du fromage, des sandwichs, et enfin des médicaments. 

L’aspirine (en libre service) coûte entre 8 et 15$. La boîte de bonbons, quelques rayons avant, est à 5$.

Ton repas te coûtera dès le matin environ de 12$ (avec ton café). La coupelle de fruits coupés est à 8$. 

De plus, la consommation est facile mais pas éthique. C’est sûrement une vision très française, mais ça a été frappant. Et de ne pas pouvoir choisir des légumes autre que la coleslaw ou la salade Caesar est un peu frustrant. 

Tout est possible 

C’est une ville dans laquelle tout est possible ! 

les touristes français

Nous avons rencontré une alsacienne travaillant pour la marque @frenchyorkboutique à Chelsea Market.  Sur un coup de tête (organisé tout de même), elle est partie à New-York suivre sa meilleure amie (créatrice de la marque). 

Vous avez une envie, un savoir-faire, une passion, vous pouvez l’exprimer ! La ville est là pour ça ! C’est un mindset assez incroyable et qui se transmet très facilement. 

L’architecture à New-York est Grandiose

Mais quelle architecture ! Quelle ingéniosité !

Se perdre dans la ville, quel que soit le quartier, aura été notre plus belle expérience ! Cette capacité de mixer les styles, anciens, pièces rapportés, églises mitoyennes aux buildings, petites ruelles résidentielles, avenues surpeuplées … est tout bonnement incroyable. 

Ils sont vraiment forts à ce jeu là ! 

La générosité sans limite

Bien que la gratuité ait un prix, le new-yorkais est généreux avec autrui. 

Que ce soit pour une clope, un café, un repas, du mécénat, le new-yorkais donne lorsqu’il le peut. Les hôpitaux, la culture, la formation, le sport sont tous des secteurs qui fonctionnent grâce à la générosité des new-yorkais. Un banc à son nom dans Central Park “contre” un don financier. Une ambulance avec le nom et prénom des donateurs qui traversent la 5th avenue.

Ils sont souriants, bavards, fiers, généreux, ouverts … Ils sont optimistes et cela va avec leur mindset du “impossible is nothing”.

Chose assez inouïe, nous avons été témoins de deux grèves à New-York. Oui Oui Oui ! 

La première devant la tour d’une chaîne de télé : comme dans les films ! Panneaux en bois avec pancartes et écritures fines. Pas plus de 40 personnes, qui entonnaient ensemble un slogan pour les droits des scénaristes. Pas de gilets jaunes, pas de dégradation, pas de casseurs, pas de bagarres … 

Lors de notre retour à la station AIRTRAIN, petite grève de 5 min qui permettaient aux usagers du métro de passer gratuitement. Le tout dans une ambiance sympa et fraternelle. 

Si je devais classer NEW-YORK en  … 

Petit jeu que je me suis fait moi-même, si je devais classer New-York en … 

• odeurs :  
  • L’odeur de la weed (ça fume partout ! Le cannabis est légal) 
  • L’odeur du gaz d’échappement 
  • La nourriture ! bien entendu ! 

• sons / bruits : 
  • Klaxons
  • Cris 
  • Métro 

• langues : 
  • américain 
  • espagnol
  • français

• couleurs : 
  • verre (les buildings), qui reflètent le bleu du ciel
  • vert (les parcs, La Statue …)
  • jaune : taxis, bus … 

• saveurs :
  • les café ! Ils sont incroyables 
  • les french fries
  • les pizza 

Et puis, il y a eu aussi l’impact entrepreneurial. New-York a vraiment eu un impact très positif sur ma vision de la vie en tant qu’entrepreneur. 

Melting-polt par excellence : une ébullition à chaque coin de rue 

J’ai adoré ces couleurs, cette mixité, ces langues qui partent dans tous les sens et rebondissent à chaque coin de rue. Les odeurs des cuisines d’ailleurs qui s’entremêlent. Le restaurateur grec qui lance un coffee shop où il vend un café sud-américain et propose des breakfasts hispanico-grecs ! Les martiniquais et leur américain entrecoupé de français. 

Le bistrot marseillais tenu par un italien franco-algérien. Chinatown mixé avec Little Italy. Les traders en costume baskets de sport, les femmes d’affaires voilées, les vendeuses coupe afro, les étudiants asiatiques, les maçons polonais, les travailleurs BTP sud-américains … 

J’ai tout simplement adoré ! Tous sont mélangés et évoluent avec le rythme de la ville. 

Ce melting pot de culture m’a donné envie d’aller encore plus à la rencontre des autres. D’aller apprendre, lire, rencontrer, écouter, échanger, voyager. Pas seulement en tant que femme et maman, aussi en tant qu’entrepreneur ! Il y a tellement à apprendre ailleurs. Ouvrir ses champs des possibles, prendre le temps de découvrir par l’autre et avec lui. 

Tout perdre ne leur fait pas “peur” car c’est une manière de rebondir, apprendre, réapprendre, se reconstruire. C’est fascinant. 

Voir grand : tout est possible à New-York

à qui s’en donne les moyens. C’est encore vrai de nos jours. Oui certains y arrivent plus vite que d’autres mais clairement New-York c’est la ville de tous les possibles. 

Un ami de mon frère a décidé de créer une boutique de mets et vins fins à Harlem (le Pompette Wine Shop). Si je vous dis qu’il l’a fait ! Qu’il a réussi ! Et qu’en plus il s’est agrandit en créant un bar à vin, Le Musette Win Bar. Tout ça à Harlem, avec son courage, ses deux bras et son talent ! 

Leur rythme de travail est assez particulier pour nous français. Pas de 35h, ne parlons pas des 5 semaines de congés, la retraite c’est une histoire privée … Plus tu travailles mieux tu te portes ! Ca va avec leur mindset et leur vision de la vie. Ils se donnent les moyens d’y arriver et ne comptent que sur eux.