
Et sinon, pourquoi tu t’es lancée comme indépendante ?
Alors que ce soit clair, ce billet d’humeur va parler d’entrepreneur et d’indépendance. Ceci est un vrai billet d’humeur. Nous allons parler de choix de vie, de choix de carrière, d’entrepreneuriat (en tant qu’indépendante).

Alors ? Pourquoi es-tu devenue entrepreneur ?
Oui alors pourquoi ? POUR ÊTRE LIBRE ! Mais libre avec des emmerdes, des contraintes, des moments de haute tension (comme le film), des journées de 36h, des moments de solitude … AVANT LE POURQUOI je vous propose le “comment”. Oui j’aime mettre dans le contexte.
Une réflexion de 4 ans
Déjà, ça a été le fruit d’une réflexion de 4 années. Entre 2013 et 2017, plusieurs fois j’ai failli, plusieurs fois j’ai hésité à me lancer. A l’époque j’étais maman de numéro 1, j’avais un poste très enrichissant au Capitole Studios (Capitolemycinewest maintenant). Puis en 2015 je change pour CGR et déjà là je me suis tatée à me lancer. Mais le poste était hyper intéressant, un beau challenge. Et en mars 2017 j’ai enfin pris la décision de laisser le salariat de côté, suite à une déconvenue avec mon directeur de l’époque. 16 mai 2017 je quitte CGR Vitrolles ! 17 mai 2017 mon statut d’auto-entrepreneur est lancé !
Entrepreneur me voilà ou le début des emmerdes !
Et oui déjà l’administratif ! On vous vend cela comme facile, simple, rapide … Bon bien entendu je me suis trompée, j’ai dû refaire, attendre, encore et encore. Enfin, 2 ans plus tard, ma sauveuse arrive, en la personne de Céline FERRE CACE Expert Comptable à Eguilles ! M E R C I.
On remet tout à plat, change de statut dans le statut et ça roule vachement mieux !
Conseil 1 : prendre conseil auprès d’un expert comptable pour les démarches du début !
“la vie”
Et le chômage ?!
Qu’on se le dise, être français a beaucoup d’avantages. Notamment les droits au chômage ! Ce qui m’a quand même permis de faire le nécessaire pendant 2 ans. Me lancer sans trop perdre de revenu. A oui ! Parce qu’entre-temps Numéro 2 est arrivé ! Donc je me suis lancée dans l’entreprenariat avec un bébé de 6 mois, qui ne dormait pas. Mais pas du tout … et cela pendant 18 mois : pas de sieste, aucune nuit complète … et pas de bureau.
Pour en revenir au chômage, cela m’a beaucoup aidé de le toucher, afin de payer la nounou par exemple.
Conseil 2 : soyez heureux d’être français et soutenu par l’Etat.
“la vie”
Le Déclic !
Valentin Decker et Killian Tallin nous ont demandé de parler vrai alors allons-y .
Parce que j’ai toujours voulu être Présidente …
A l’âge de 10 ans, nous avions des cahiers à remplir entre camarades de classe. Des questions étaient posées comme : prénom, nom, classe, meilleurs souvenirs avec un tel, et que voudrais tu faire adulte… Bon je vous épargne les réponses, sauf la dernière. Pendant toute l’année de CM2 j’ai répondu : PRÉSIDENTE … de la République. Clairement, j’avais déjà ce besoin de liberté … et d’être seule aux commandes.
Par contre quand je vois le bordel que c’est … j’ai préféré être présidente de moi-même et devenir entrepreneur freelance. Plus simple à gérer avec le recul.

Parce que papa faisait pareil
Mes parents nous ont eu sur le tard (40 pour mon père) et nous faisons partie du deuxième lit (pour faire simple).
Mon père s’est lancé en tant qu’indépendant à l’âge de 42 ans, donc clairement toute ma vie j’ai vécu avec un Consultant en Management. A l’époque, ça claquait sévère. Il avait son propre bureau. C’était l’un des premiers papas à avoir un ordinateur portable ainsi qu’un téléphone portable. Il était un peu contre courant des autres qui étaient tous salariés ou artisans.
Il prenait l’avion comme un Strasbourgeois prend son vélo (bonjour le bilan carbone de nos parents). Il allait dans des réunions de folie et avait (a toujours) des amis, copains eux aussi entrepreneurs.
Comme Obélix, j’ai baigné dedans depuis que je suis petite. Ou, les chiens ne font pas de chats.
Parce qu’il a fallu une rencontre avec un directeur manipulateur narcissique.
Alors premièrement, le milieu du cinéma (oui oui si tu as suivi), c’est compliqué : entre sexisme, propositions à caractère fortement sexuel, machisme, drogues, alcolisme … L’univers du cinéma même dans l’exploitation cinématographique, ce n’est pas que strass et paillettes.
Mais quand en plus tu prends pendant 2 ans un directeur clairement manipulateur narcissique, la question est vite répondue ! Après la goutte d’eau qui a fait déborder le vase en mars 2017, l’appel au DRH, une rupture conventionnelle, je me suis lancée. Avec le cœur libre, en lançant de manière très nonchalante le trousseau de clefs au dit directeur. Magnifique son regard hagard devant le Numéro 2 de la boîte (à qui, bien entendu, j’avais dis au revoir, car ce dernier a facilité ma sortie).
J’ai quand même mis 2 ans à faire le deuil.
Quitter l’euphorie du cinéma a été très difficile. J’y ai appris énormément et y ai fait de merveilleuses rencontres. Et ne parlons pas de l’événementiel et des folies que nous avons pu faire pendant ces 8 années.
Et donc l’entrepreneur dans tout cela ?
Maintenant que le contexte a été posé je peux enfin répondre à la question : Pourquoi t’es-tu lancée dans l’entrepreneuriat ?
Comme évoqué plus haut, pour :
- les emmerdes
- les journées à rallonge
- les vacances qui n’en sont pas
- les galères de fin de journée
- les week-end vissés sur sa chaise
- l’URSSAF
- les fins de mois compliquées
- les soirées à faire de l’administratif (MERCI DAMIEN <3)
- les problématiques de retraite
- les questions incessantes (dans ta tête)
- les nuits d’insomnie
- les faux moments passés avec tes enfants
- ton téléphone
- ta facturation, les relances, les contrats …
- tes proches qui ne te comprennent pas
- tes amis que tu ne vois plus
- …
MAIS SURTOUT ! Pour la liberté ! LA – L I B E R T É !
Déjà, je me sens plus freelance qu’entrepreneur.
Oui, c’est un fait, je me considère plus comme freelance qu’entrepreneur.
Freelance étant un anglicisme pour indépendant (pour rappel). Mais oui, je fais tout comme un entrepreneur. Pourtant McM Marketing Pme c’est une toute, toute, petite entreprise. Et j’ai cette énorme chance d’être accompagnée par Pauline Arnaud, alternante en marketing. Alors oui je suis plus une freelance entrepreneuse, qu’une entrepreneuse avec un gros budget comm, une grosse voiture, un FR de folie et un salaire de dingue.
La Liberté de dire OUI
Et que ça fait du bien ! Dire OUI aux gens que tu aimes, avec qui tu veux travailler, qui te font du bien !
Alors parfois tu dois faire avec : les équipes des PME que j’accompagne sont toutes différentes. A moi de m’adapter. Cependant, je suis heureuse de pouvoir travailler avec mes clients. Et lorsque ça ne va plus, j’arrête. Alors oui, avec l’espoir de retrouver une mission pour équilibrer le bilan (et le mois). Mais cette liberté de dire OUI est la première raison de ce choix de vie.

La liberté d’être en basket !
Pour celles et ceux qui me suivent, je suis une fan de jeans et de sneakers. Quand tu es salarié(e) le plus souvent, les codes vestimentaires (hors vêtement de sécurité bien entendu) sont un peu stricts.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit. Je n’arrive pas débraillée en RDV client. Mais le fait d’être dans mon bureau, avec mon chien et mon café, rend le choix des chaussures plus aisé.
Je choisis toujours des sneakers un peu flashy : avec du rose, des paillettes. Des un peu stylées quoi ! Histoire de pimenter un peu le rdv. Et ça fonctionne. Généralement mes clients me reconnaissent et me connaissent. Ils savent que ça me permet de courir partout en événement, d’être passe-partout (entre les chantiers, les arrières boutiques, les stocks), d’être réactive et sur le champ disponible.
Et le café dans tout cela !
L’eau est vitale … car sans eau pas de café, et sans café, je tue tout le monde.
Mon Café

Je suis une entrepreneur addicte au café ! Et d’être à mon compte me permet de choisir le café que j’aime et de le partager avec qui veut !
Des cafés fruités, pas trop amères, allongés et rallongés. Parce que le jugement à la machine à café ça suffit !
Le café fait pleinement partie de ma vie d’entrepreneur et de freelance. Encore une fois, c’est un facilitateur de conversation. Le café permet de se rapprocher, d’échanger, d’évoquer, tout en prenant son pied. Ça me réchauffe, c’est le temps d’une inspiration juste pour moi. C’est mon moment, où je peux partir loin, sans quitter ma chaise. Puis si j’y mets un peu de musique, alors là ! Vous faites une entrepreneuse heureuse !
D’être flexible
Être à son compte et seul(e) permet d’être flexible ! Flexible dans ta manière de travailler. Mais aussi flexible dans ton environnement. J’ai besoin d’être libre pour créer, penser, mettre sur papier, écrire. J’avance à mon rythme sur les dossiers. Avec mes propres règles. Alors parfois c’est le bordel dans ma tête. Beaucoup de mal à tout faire, tout penser, tout mettre en ordre. C’est ainsi que je fonctionne.
Transmettre !
Être à son compte c’est aussi la liberté de transmettre. Transmettre ma passion aux jeunes avec qui j’ai la chance de travailler. De les choisir en fonction de leur profil. C’est aussi la possibilité d’intervenir dans l’école AMOS Strasbourg. Prendre du temps sur mon temps pour aller à leur rencontre. Tenter de les comprendre et de trouver leurs motivations pour qu’ils nous bâtissent un monde meilleur.

D’être moi-même.
Ce n’est pas un secret, je n’ai aucune confiance en moi. Le syndrome de l’imposteur est là, dès le matin. Même avec mes enfants je me pose des questions. Je tremble à chaque début de cours (toutes classes confondues). J’ai la nausée à chaque cours de JUDO. Mes mains ont la bougeotte à chaque fois que j’ai cours de piano. Et mon ventre se tord à chaque grosse échéance. Prendre la parole devant un public me fait flipper, total !
Alors, je ne me considère pas comme experte, mais comme passionnée. Passionnée par mes clients, par leurs entreprises, par leurs missions, par leurs engagements. Lorsque je travaille pour eux, je sais où je vais, comment mener la barque pour atteindre leurs objectifs.
Le mot de la fin ? Entrepreneur né(e)
Oui, clairement je suis née pour être entrepreneur. L’indépendance professionnelle me définit. J’aimerais pouvoir être complètement indépendante, financièrement aussi, aller au bout du chemin. Oui j’ai raté le coche pour la #briquejump mais l’envie était trop forte de ne pas au moins proposer le texte.
Mon désir n’est pas de diriger une agence. Mais il est de rester au contact de mes clients. D’en trouver chaque année de nouveaux pour être la plus pérenne possible et le plus longtemps possible. M’assurer une certaine sérénité financière aussi. Et construire demain. Les IA, la technologie, l’homme changent le quotidien à chaque lever de soleil. L’avantage du marketing c’est qu’il sait s’adpater et être flexible. Ici ou ailleurs, ça ne me fait pas peur.
Et vous, alors, pourquoi êtes-vous devenu(e)s entrepreneur ?

Un peu de vrai !
Souvenir des bureaux au 2, avenue des Vosges avec Nm8 et Risolve RH.
PSST : ce billet me permet aussi de remercier tous mes amis et mes proches : Stef, nos fils, Guigui, Juju (Celia et Katia) Flo, Beli, Céc, Aurélie, Oana et Gabi, Snezana et Lucas, Corinna et Pat, Amila et Almir, Ceren et Olmur, Nath, Stéphanie, Laurent, Gilles, Mélina, Aurélien, Mathieu et Léti, Séb, Hema et JP, Marie, Sophie, Val, Fanny, Cindy & Thomas,JN, Chloé, Bertrand, Emilie. Les stagiaires : Sacha, Héloïse et Flo, Pauline. La mif : mes frères et soeurs, la couz’. Les partenaires, Lorette notamment.